num. 7-12 dicembre 2009





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Niau

L’isola di Niau, situata nella porzione nord-occidentale dell’arcipelago delle Tuamotu, a 350 km da Tahiti, è un luogo di straordinaria importanza per le sue peculiarità geologiche, botaniche,

faunistiche e malacologiche. Niau è caratterizzata da diversi endemismi e grazie al suo isolamento, alla sensibilità della popolazione locale e all’opera di protezione e studio, coadiuvata dalla Riserva della Biosfera del Comune di Fakarava, è stata sino ad oggi preservata, tutelando un ambiente di eccezionale bellezza ed interesse.

La laguna

Numerose pressioni vi sono state nel recente passato dell’isola di Niau per consentire lo sfruttamento ed estrazione dei fosfati presenti nella sua laguna. Fortunatamente, come verrà spiegato più avanti nel testo, non vi sono qui tenori del minerale tali da giustificarne un’attività industriale di tipo estrattivo, assolutamente incompatibile con la presenza della Biosfera. La laguna isolata dall’oceano aperto, rappresenta un unicum, un ambiente di eccezionale rilevanza per molteplici discipline ed è stata sino ad ora solo parzialmente studiata. Poco si conosce del suo sistema di collegamento e dell’entità e periodicità degli scambi di acque e nutrienti con il mare aperto. Una testimonianza raccolta sull’isola riporta che durante le mareggiate più violente si verifichino delle risalite di acqua da un sifone sommerso, collegato, attraverso cunicoli, al mare aperto, che durante tali occasioni verrebbe periodicamente riattivato. Nessuna indagine è stata sinora effettuata per individuare la profondità e le coordinate di questo sifone o per smentirne l’esistenza. Normalmente le lagune degli atolli polinesiani comunicano con il mare aperto attraverso delle pass e uno scambio turbolento di acqua è garantito con l’oceano. Il fenomeno si realizza attraverso forti correnti di canale che con continuità portano via i nutrienti prodotti nella laguna e garantiscono acque limpide al suo interno. Nelle lagune chiuse come quella di Niau, con salinità superficiale di 20‰, il livello di nutrienti sale velocemente con il passare del tempo e la laguna va in contro ad un fenomeno di eutrofizzazione. La conseguenza di questa bassa salinità è un ambiente assolutamente sfavorevole allo sviluppo dei coralli, ma altamente adatto allo sviluppo di macro alghe (Caulerpa e altre) e spessi accumuli di cianobatteri.
La precipitazione di fosfati in condizioni anossiche e in particolare di fluoroapatite, può realizzarsi tra gli strati di alghe cyanophyceae e cianobatteri chiamati “kopara”, che possono raggiungere diversi metri di spessore, come attualmente accade a Niau (Rougerie et al., 1997). I livelli a fosfati possono accumularsi fin tanto che il fosforo continua ad essere fornito da fenomeni di “endo-upwelling” (risalita di elementi chimici dall’interno del vulcano ormai estinto) e la produzione di kopara non si interrompe. In altre isole il sollevamento imponente dell’intera area ha permesso l’affioramento e l’esposizione all’aria di questi depositi e ne ha così consentito lo sfruttamento e l’estrazione (Makatea e Nauru), con tenori di fosforo sino al 30% e milioni di tonnellate di materiale estraibile. Nella laguna di Niau il kopara occupa l’intera depressione e si accumula in livelli distinti spessi da 1 a 6 metri, come dimostrato da alcuni sondaggi effettuati tramite perforazioni superficiali (De´ Farge et al, 1994; Trichet e Fikri, 1997). Livelli di fluoroapatite sono stati trovati all’interno di kopara morto, dove si realizzano condizioni fortemente anossiche. Questo modello alternativo di formazione e genesi dei fosfati non chiama in causa la produzione di guano da parte degli uccelli, sia per le quantità elevate di fosfati rinvenuti, sia per ragioni di affinità geochimica. Lo scorrimento ed accumulo di acqua dolce dai bordi sollevati dell’isola verso la laguna, con vere e propri allagamenti durante le grandi piogge, come testimoniato dagli abitanti di Niau, favorisce ulteriormente questo sistema di formazione del kopara, in quanto riduce la salinità della laguna.
Presso l’area in cui sorgono i resti di un villaggio turistico, oggi completamente abbandonato e parzialmente distrutto dall’azione del vento e delle piogge, esiste un affioramento non molto ampio in cui si riconoscono una calcarenite con numerosi gasteropodi e bivalvi ottimamente conservati in prossimità di un gradino morfologico a circa 50 metri dall’attuale linea di riva della laguna ed elevato di 2 metri sul livello attuale della laguna stessa.

Niau

L'île de Niau, située dans la part nord-occidental de l'archipel des Tuamotu, à 350 km de Tahiti est un endroit d'importance extraordinaire pour ses particularités géologiques, botaniques, faunistiques et malacologiques. Niau est caractérisé par différents endémismes. Grâce à son isolement, à la sensibilité de la population locale et à l'oeuvre de protection et études mis en place par la Réserve de Biosphère de la Commune de Fakarava, l’île est aujourd'hui préservée, en défendant un milieu de beauté exceptionnelle et pleine d’intérêt.

Le lagon

Nombreuses ont été les pressions dans le passé récent de l'île de Niau pour permettre l'exploitation et l’extraction des phosphates présents dans son lagon. Heureusement, comme nous le verrons plus tard dans le texte, il n’y a pas ici assez de quantité des minéraux pour justifier une activité industrielle d’extraction, qui n'est évidemment pas compatible avec la présence de la Réserve de Biosphère. Le lagon isolé de l'océan représente un milieu d'importance exceptionnelle et unique pour de multiples disciplines d'étude et il n’a été même que partiellement étudié. Son système de liaison avec l’océan et la périodicité d'échanges d'eaux et nourritures avec l'extérieur est peu connu. Un témoignage recueilli sur l'île cite que pendant les marées les plus importantes, on observe des remontées d'eau d'un siphon submergé, relié à l’océan, qui pendant ces occasions, se renouvelle périodiquement. Aucune enquête n'a été effectuée pour déterminer la profondeur et les coordonnées de ce siphon ou pour en démentir l'existence. Les lagons des atolls polynésiens communiquent avec l’océan

normalement à travers des passes et un échange d'eaux est ainsi garanti. Le phénomène provoque de forts courants qui par leur régularité assurent l’apport de produits nourrissants dans le lagon, et garantissent des eaux limpides à l’intérieur. Dans les lagons fermés comme celui de Niau, avec de la salinité superficielle de 20‰, le niveau de salinité décroit avec le temps, et le lagon rencontre un phénomène d'eutrophysation. La conséquence de cette basse salinité est un milieu absolument défavorable au développement des coraux, mais hautement apte au développement de macro algues (Caulerpa et autres) et accumulations épaisses de cianobactéries.
Les précipitations de phosphates en conditions anoxiques et en particulier de fluoroapatite, peut se réaliser entre les couches d'algues cyanophyceae et cianobactéries nommées "kopara", qui peuvent atteindre le mètre d'épaisseur comme arrive à Niau actuellement. Les niveaux de phosphates peuvent beaucoup s'accumuler et continuent à être alimentés par des phénomènes de "endo-upwelling", qui sont des remontées d'éléments chimiques de l'intérieur du volcan éteint, et la production de kopara ne s'interrompt pas. Dans d’autres îles le soulèvement imposant de l'île entière a permis l'émersion et l'exposition à l'air de ces dépôts et en a autorisé l'exploitation et l'extraction (Makatea et Nauru) avec même des teneurs de phosphore de 30% et des millions de tonnes de matériel extrait. Dans le lagon de Niau le kopara occupe la dépression entière et il s'accumule en niveaux distincts épais de 1 à 6 mètres, comme le montrent quelques sondages effectués par perforations superficielles (Rougerie et au., 1997). Des strates de fluoroapatite ont été trouvées à l'intérieur du kopara mort, où il y avait de fortes conditions anoxiques. Ce modèle alternatif de formation et genèse des phosphates ne met pas en cause la production de guano de la part des oiseaux en raison des fortes quantités de phosphate trouvés. L'écoulement et accumulation d'eau douce des bords de l’ile vers le lagon, avec de véritables inondations durant les grandes pluies, comme témoigné par les habitants de Niau, favorise ce système de formation du kopara, parce qu'il réduit la salinité du lagon.
Près de la zone dans laquelle se trouve les restes d'un village touristique, aujourd'hui complètement délaissé et partiellement détruit par l'action du vent et des pluies, existe une émersion pas trop grande, dans laquelle nous trouvons une calcarénite avec de nombreux gastéropodes et bivalves très bien conservés en proximité d'une marche morphologique à environ 50 mètres de la ligne actuelle de bord du lagon et élevé de 2 mètres sur le niveau actuel du même lagon.

(Foto: 1. Laguna di Niau. Il fondo della laguna, nella porzione più scura nella foto, è interamente ricoperto di alghe. 2. Affioramento contenenti fossili di conchiglie 3. Dettaglio dei gasteropodi e bivalvi rinvenuti)
(Photo: 1. Lagon de Niau.Le fond du lagon, dans la partie la plus sombre de la photo, est recouvert entièrement d'algues. 2. émersion contenants fossiles de coquilles 3. Détail des gastéropodes et bivalves)